Le carnet d'un elfe

J'étais je ne sais où, en Taïga, en Terre du Milieu, en Alaska peut-être?






Mais dans un rêve à coup sur....




















Oui, je rêvais d'ours brun,
d'élans roux,
de bisons hirsutes
dans la bruyère et les sapins pourpres, violets,auburns
quand un bruit m'a réveillé
en sursaut.




Au pied de mon lit, il n'y avait pourtant qu'une paire d'escarpins.
Rien d'autre.



...ça faisait assez bizarre sur le plancher nu de ma cabane dans les arbres



Je n'ai rien vu d'autre qui aurait pu aller avec, ni pieds,ni jambes et encore moins de hanches voluptueuses dont je me serai forcément souvenu.

Bref 
j'ai eu la surprise d'une paire de chaussures dont j'ignore à peu près tout.


L'échange d'énergie c'est la vie.
C'est en tous cas la phrase qui résonna dans mes tympans comme montée par le tronc des arbres.
Là dessus je suis parti en vrille dans mes pensées.

Si vous vous faites absorber votre énergie par un autre ce n'est pas une fatalité, c'est une inaptitude provisoire à se défendre, c'est juste que vous n'avez pas encore appris à refuser qu'on vous la prenne. (retrouvaille karmique? m'ouais faudra que j'y revienne)

Je me suis souvenu que j'avais lu ce livre un peu bidon et trés mal écrit (une horreur) : "La prophétie des andes"

Mais, malgré tout, il a le mérite d'agiter quelques concepts, de vrais concepts, donc de faire réfléchir.

La 4 iéme révélation  parle de la lutte maladroite que nous pratiquons tous au départ pour acquérir de l'énergie. Sous 4 modes, (4 postures):
L'intimidateur
L'interrogateur
La victime
L'indifférent.
(A mettre en relation avec les 4 éléments par exemple, ou avec toute autre sorte de typologie)

Cette foutue quatriéme révélation  précise qu'il n'est pas nécessaire de pomper de l'énergie à son entourage mais qu'il suffit de la capter dans sa source universelle, inépuisable.  (Le cosmos?  me souviens plus vraiment mais je suppose que oui...)
J'y ai retrouvé aussi cette définition géniale de la Beauté que je croyais avoir inventé (hum hum)
 c'est à dire, est BEAU ce dont la contemplation nous remplit d'énergie.
(oeuvre artistique, visage aimé ou arbre)
J'aime bien cette définition qui mélange et imbrique subtilement l'objectif et le sujectif.

Oui donc, ce matin ces chaussures inconnues étaient belles.

Si ce sont les tiennes,Cendrillon², elles t'attendent.